Ton âme se sépare doucement de la mienne,
Je soupire pour mieux nous laisser aller.
Tes couleurs se détachent peu à peu,
Et j’ai l’illusion de respirer.
Tu glisses entre mes os,
Tes désirs s’agglomèrent dans ma gorge,
Je crie pour mieux les laisser partir.
Tes aspirations se perdent au bout de mes bras
… tu n’es plus là…
Soudain je m’interroge,
Mon âme se consume t’elle pour ce nom?
Je m’éloigne sans regarder,
Je distribue mes fleurs aux passants.
Je glisse, dans cette viscosité que je crée moi-même.
Tu colles à mes fautes,
Une collision prend forme…
Et mon regard détaché se fige,
à présent plus haut.
N.