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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:11

Le rideau se lève toujours,

Scènes burlesques, épatantes.

Somptueuses draperies de velours,

Des arabesques éclatantes.

Personnages sortis des fresques enivrantes,

Des rubans de mille sortent autour.

Un tableau vieilli par l`amour,

Un rire fou enclenche la détente.

 

Dans ce tourbillon éclectique,

Des femmes se balancent sur un lustre lourd,

Des notes forment des airs bucoliques,

Le son d`une lyre aux alentours.

Monsieur Loyal s`élance et « en piste »,

Voici les pittoresques sauts des banquistes.

Étourdissants jongleurs, mimes figés

Élégants danseurs, marionnettes animées.

 

Si je meurs au loin du rivage,

Sur une toile, sans un leurre.

Pourras-tu peindre mon visage,

Sur une voile, sur une fleur?

Si je m`éteins contre un bourgeon,

Tes yeux reflèteront-ils la mer?

Tel un ciel rempli de passion

Et de ses nuages éphémères.

 

Apercevras-tu l`horizon,

Des méandres de la terre?

Sauras-tu dépasser tes visions,

Pour apprendre et me plaire?

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:10

Comme un blues formé de mineurs,

Les airs de mes peurs construisent de blanches mélodies.

Des échos d'une telle noirceur,

Ne peuvent qu'éclore de mes grandes envies

Sous mes pieds bondissant de douleur,

Car une véracité pareille demande une certaine nuit.

 

Tous m'étonnent; contentassions d'un labeur,

Mais moi je frissonne bien plus souvent de joie que d'ennui.

 

Puis j'entends des voix, vois des regards sourds,

Dans leurs pupilles mi-closes, plus aucun reflet d'aucune sorte.

Tel un monde où les cafards règnent et où les fées sont mortes,

De faux paradis les rongent dans leur corps devenu lourd.

Et plus une musique ne les atteint, seulement les bruits…

Ainsi se forment les ombres de leur cacophonie.

 

M`efforçant de construire un monde plein de saveurs,

De le meubler de mousse confortable et légère.

Pouvant abriter quelques briques rugueuses parfois,

Mais certainement là où le lichen n'a pas froid.

Remplir un ciel de plumes et d'étoiles de mer,

Juste pour le plaisir, simplement pur bonheur.

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:10

Une noirceur qui me suit,

Qui me dessine des pas gris.

 

Noirceur dans mon iris blanc,

Petite noirceur que j`aime tant.

 

Noyade au fond de moi,

Noyade sans maux, sans froid.

 

Rien que de l`écume sur mon visage,

De l`écume et de la rage.

 

Des os brisés sous la torture,

Des eaux fracassant de grands murs.

 

Et les murmures d`une Sylphide,

Dans ma petite noirceur avide.

 

Devant le vide d`un village,

Des villes sans passants de passage.

 

Juste ma petite noirceur acide,

Ma petite noirceur chrysalide.

 

N.

 

will.jpg

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:09

Je me suis parfois confondu avec l`air et le vent.

Aussi j`ai fait jouer mon violon trop souvent…

Et par ma propre main, tant de fois déchiré,

Contre moi il s`est mis à se retourner.

 

Plusieurs déserts à parcourir sans chameaux ni dromadaires.

Plusieurs cieux à gagner, quoique j`aime bien l`enfer!

 

Comme un Petit prince au milieu de nulle part,

Trouve un Aviateur par le fruit du hasard.

Je me suis tombé dessus, dans une grande traversée,

La traverse du fleuve et d`un ciel immense.

 

Aux confins de mon atmosphère étanche, mais souple,

Au-delà de mes mers mortes pétillantes de doutes,

Cette vie était là, avant que j`apprenne à la regarder.

Une puissance terrible, fière, forte et franche.

 

Un pays où trois belles personnes siègent;

Mon cœur, ma chère conscience et mon unique sève.

Un domaine peuplé de riches et fabuleuses histoires,

Une étendue de petits et frisés moutons noirs.

 

Une terre fertile, une diversité d`écosystèmes,

M`ont bien laissé l`impression d`un jardin d`Éden.

Donnant à mon regard les souhaits des hirondelles,

Creusant d`infinis, profonds et longs tunnels.

 

Touchant les racines de mes songes idylliques...

Et, découvrant l`existence de mes nappes phréatiques.

Je me suis trouvé devant un chez moi finalement éclairé,

Dans cette périlleuse, grande et précieuse traversée.

 

Fin.

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:09

Un autre jour qui s'éveille entre mes cils,

Réveil plutôt banal devant cette éclaircie hivernale.

C'est que tout m'apparaissait si difficile,

Dans ce drôle d'état quasi fœtal…

Cette lune qui m'enrubannait de ses fils,

Me laissait engourdis sans réflexe matinal.

Incarnant un pantin de bois immobile,

Habillé d'une triste saison automnale.

L'emprise d'un bout de terre en presque île,

N'ayant que les harmonies, même là, pas l'intégrale.

Surprise, je sursaute et plonge dans une sorte de bile,

Qui surélève mes sens et surplombe ma mine sale.

Et me suggère un survol de ma chère ville,

Avant que ne me survolte cette énergie vitale.

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:08

Un acrobate m`a dit un jour:

 

"Comment peux-tu espérer une telle figure si tu n`as jamais osé grimacer?

…Certainement que ta mine restera sans trait!

Comme tes muscles n`iront jamais nulle part si tu ne les bouges pas.

J`ai dû étirer les miens pour qu`ils réalisent mes idées.

Et mes os ont payé par quelques fractures, ma peau par des ecchymoses."

 

- Alors j`ai sauté, grimacé, fait aller mes membres de bas en haut. J`ai eu droit à des clins d`œil, des drôles de sourires, des yeux tout ronds. Et, avec tout ça, je n`ai acquis qu`une seule chose; le droit au ridicule. Mais, sans peur du ridicule, on peut aller bien loin et encore plus, on ose.-

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:07

Froid courant

Tête mordante

Paroles piquantes

Silence inquiétant

 

Explosion d`ions

À travers mon corps

Détestable frustration

Est-ce à tort?

 

Positif, négatif

Entêtement maladif

Infinitésimal

Incommensurable

 

Triste vide

Manque à l`appel

Mal au bide

Folle la belle?

 

Regard différent

Mots déplaisants

Fuite subite

Trop de choses dites?

 

Énorme brouillard

Paralysie incompréhensible

Interprétation d`un soir

Immobilise une cible

 

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:06

Je porte la nuit,

J`essuie mes envies,

J`aiguise mes ennuis.

 

J`épouse les détours,

J`éloigne les gourds,

Je voudrais être troubadour.

 

Je danse le temps,

J`aime mes amants,

Je dessine du vent.

 

J`empile mes ardeurs,

Je pleure mon bonheur,

Je gagnerai la course contre l`heure.

 

Je dis et redis,

Je donne mes habits,

J`écris mes neiges en pluie.

 

Je mime le jour,

J`invente mes amours,

Je volerai à mon tour.

 

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:06

Voici que vous m’êtes cher, tel un temple cristallin.

Une source d’eau claire, un ruisseau adamantin.

D’un oiseau sur une branche, venu sur mon épaule,

Vous apportez Byzance au beau milieu de mon saule.

 

Vous êtes un nuage de lys déployant son unique odeur,

Vous êtes une éclaircie vallonnant entre lacs et tourbières.

Comme un roman, un récit de Camus, véritable splendeur.

Un chef-d'œuvre joué de l’illustre théâtre de Molière.

 

Regardez de vos yeux, il y a les miens qui dansent,

Quand ils sont le doux témoin de votre belle romance.

Et qu’ils se mettent à bruler d’une passion dérobée,

À votre désir quand vous laissez vos mains m’agripper.

 

D’un mot tendre, tel chéri, allumez toutes allumettes.

Vous prenez corps à ma vie, donner cœur à ma tête.

 

Et voilà que bien loin je me trouve,

À dix mille lieux de vous, mon Louvre.

Enrubannée par une tempête de neige affolée,

Mes mains nues cherchent les vôtres pour se réchauffer.

 

Mes cheveux en broussaille ne savent plus être peignés,

Puisque vous n'êtes point là pour vous en enivrer.

Et seulement quand je porte les robes de la nuit, je retrouve,

Le parfum d'un de vos baisers jolis que mes lèvres redécouvrent.

 

 

N.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:05

Je suis Noémi,

Je pleure parfois.

Dans mon coeur petit,

Il y a souvent des froids.

 

C'est que, ces temps-ci,

Je ne suis plus moi.

Belle et douce folie,

Qui ne laisse aucun combat.

 

J'ai un prénom qui sourit,

Mais dans ces moments-là,

Je devrais m’appeler Mélancolie,

Ou quelque chose comme ça...

 

Mardi nostalgie,

Les autres jours n'existe pas.

Au travers de ceci,

On me dit qu'il faut rester soi.

 

On me répète que la vie

Est fait de toi et moi.

Qu'au bout de mes envies,

Il y a une autre fois.

 

J'ai un prénom qui sourit,

Mais dans ces moments-là,

Je devrais m’appeler Mélancolie,

Ou quelque chose comme ça...

 

 

N.

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