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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 20:58

Les relations humaines sont compliquées,

Surtout entre nous, un moi et un toi.

Je suis bien désolée de cette fin abrupte, crois-moi.

Je ne te souhaite aucun mal, même si je suis déçue, fâchée.

Je sais que tu crois en moi, et je t`en remercie.

Tu sais bien que, sans toi, je ne serais pas ici.

 

Mais mon cœur bat très vite, de tristesse et de rage,

Parce que tu n`avais qu`à écrire un tout petit message,

« Noémi, je m`excuse, ce n`est pas ce que je voulais. »

Mais maintenant, on se retrouve encore en dessous,

Encore des histoires de polices, des histoires de fous.

Vois-tu jusqu`où nous mènent ces histoires sans pages?

Si je continuais, ce ne serait pas preuve de respect.

 

Mon cœur bat la chamade, de tristesse et d`orage.

Parce que tu n`as pas écrit ce tout petit message,

Pour prouver ta noblesse, ta conscience de sage.

Et j`ai bien essayé de t`en dissuader,

Il était trop tard, tu ne voulais plus m`écouter.

N.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 20:24

Aujourd`hui, la température m`influence un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout…

Elle est grise, et moi aussi.

La musique c`est toute ma vie ou, devrais-je reformuler cette phrase pour dire : J`ai mis toute ma vie dans la musique.

En l`espace d`un an, j`ai lié mes mots à la musique, j`ai composé 21 chansons uniques, ayant chacune leur propre âme. J`ai surmonté ma peur effroyable du monde en chantant en public, j`ai apprivoisé ma voix (comme on le ferait pour un renard), j`ai peaufiné mes techniques, élargie mon range, et surtout, j`ai misé sur le fait d`assumer la seule volonté que j`ai et qui m`anime : créer.

J`ai déjoué les doutes qui remplissent mon esprit. Je me suis battue, et je me bats encore, pour ne pas suivre le courant bien dessiné des moutons de la société. J`ai pris place dans cet air qui, avant, me faisais suffoquer. J`ai cherché à avoir confiance, je cherche encore et je crois bien que je chercherai toujours. Mais malgré tout, j`ai fait le choix de vivre selon mes aspirations mêmes si elles sont aussi grandes que mes doutes.

N.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:18
J'adore faire des feux. Bien placer les branches pour qu'elles se soutiennent et laissent passer l'air librement. Remuer la braise, regarder le vent l'enflammer et souffler à mon tour. Toujours l'alimenter au bon rythme, pour qu'il ne cesse de brûler.

Si une branche est humide et qu'elle n'est pas placée stratégiquement, elle fera s'éteindre le feu tranquillement.
Si le feu est surchargé, ne laissant pas passer l'oxygène vers la braise, le feu s'éteindra brusquement.

Il y a des essences de bois qui s'enflamment plus rapidement que d'autres, donnant un bon coup de main au reste du feu pour bien prendre et former une bonne braise... Avant d'y aller avec les grosses branches ou les bûches, on mettra l'écorce, les brindilles et les petites branches bien sèches.

Toujours étonné, "le monde de la campagne" de voir "une fille de la ville", jeans moulants et grosses lunettes de soleil, faire un feu stable et bien pris, qui dur et qui brûle à merveille.

Monsieur, ce n'est pas compliqué! C'est parce que le feu... c'est comme un artiste.
N.
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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 19:13

Même sans vous connaitre vraiment, vous m`aviez l`air fort sympathique. Pardonnez-moi cette intrusion, mais je n`ai pas envie de me taire.

 

******* souffre beaucoup de toutes ses histoires de famille et elle souffrira d`autant plus quand elle verra qu`aucun membre de sa famille n`est présent, de quelconque façon, pour ses uniques trente ans, une période de sa vie hyper importante pour elle.

 

Je vous imagine dire d`ici : « ******* a fait le choix d`habiter au Québec, alors qu`elle assume et qu`elle se démerde. On ne l`encouragera certainement pas dans ses choix à la con qu`on ne comprend pas. On l`aime, mais à condition qu`elle soit ici, avec nous. »

 

C`est bien malheureux des décès, j`en conviens. Avec beaucoup de respect, je vous présente mes condoléances et je suis bien désolé pour vous. Mais les morts sont morts. Ils n`ont besoin ni d`encouragement, ni d`amour puisqu`ils sont MORTS! Et si ******* perdait la vie dans un tragique accident les mois suivants ses trente piges, comment vous sentiriez-vous? Je vais vous le dire : comme des gros cons !

 

Elle vous adore, elle me parle de vous tous pratiquement toutes les fois que je la vois. Elle travaille fort dans son poste d`assistante juridique machin, elle est admirablement forte, car elle passe au travers de tout ce qui lui tombe dessus depuis deux ans, du courage, du courage, du courage! Sans oublier le petit poulet : ***, pour qui elle est toujours présente et lui offre un modèle de qualité. Et avec ****, elle entretient une super bonne relation. Trouvez-moi une femme semblable et je me ferme la gueule sur le champ en acquiesçant à vos conneries.

 

Quand on aime quelqu'un, on le supporte, peu importe ses choix de vie. Et s`il se bourre, on le soutient quand même, on est présent et on l`encourage. Il n`y aura jamais qu`une seule ******* dans toute l`histoire de l`humanité. Une seule sœur comme elle, une seule fille comme elle, une seule. Et maintenant, quand elle pense à vous, au lieu de se dessiner un sourire sur son beau visage de Benhammouda, ce sont des larmes qui assombrissent ses yeux et affaisse ses joues.

 

N.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 20:27

Une petite balade au soleil avec ma tuque de poils (je l’aime!), une pelle sur l’épaule et Jamiroquai comme gazoline. Je me sens bien. Mon statut Facebook pourrait être : « Partie déneigée le balcon d’un appartement inhabité… Pourquoi pas! »

 
Les airs et les mots pullulent dans ma tête. Sainte-Agathe m’inspire… Je m’y sens en sécurité, entouré et calme… Éléments propices à la création. Hier soir, le village était calme lui aussi, comme à l'accoutumée. J’ai marché le long de la rue principale jusqu’au Caf & Délices où je me suis arrêté pour écrire un peu et, du coup, dire bonjour à mon ami Shady.

 
Je n’ai pas spécialement envie de repartir aujourd’hui… Je resterais bien ici encore quelques jours, mais demain je tourne au vert. Décision prise, ne manque que les actions.

 


Et puis, j’ai une motivation. Mon projet d’album n’est plus sur la glace. La pause n’aura pas été bien longue, tant mieux! Il semblerait que, finalement, tout se concrétise un peu plus… Comme on dit : « Le calme après la tempête », « Après la pluie le beau temps », « Il n'y a pas de bonheur sans nuages », « Il n'y a pas de rose sans épines », « À dure enclume, marteau de plume », « À vaincre sans péril on triomphe sans gloire », et m’inspirant de la citation d’un ami : « Après nihilisme, rime pacifisme ».

 


Le vert, couleur de l’espoir, couleur du poumon de la terre, associé à la renaissance, au printemps, à la fécondité… et au droit de passage !

 


Chlorophylle, je suis à toi !

 

N.

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 04:43

Les montagnes vont-elles me révéler ce que je cherche tant à savoir? J’ai juste besoin de respirer, dans la nouvelle maison de ma maman. Est-ce qu’il existe un lieu où tous les épisodes de la vie sont gérés et où l’on retrouve une espèce de machine doté d'un bouton  « pause »? Où sinon, « fast foward »? Bref, à me plaindre souvent, j’en viens à ne plus savoir pourquoi. Et à la moindre situation inconfortable, je cris. Tiens, je vais en profiter pour faire ça, crier! Dans les bois, c’est le meilleur endroit.


Je me sens comme une chanson de Nine Inch Nails… Only.
« There is no you, there is only me. There is no fucking you, there is only me… only.. »


Je suis écœurée. J’aime les autres mais ces temps-ci, je fais tout de travers. Tout ce que je vois quand je ferme les yeux, c’est une pancarte routière de forme hexagonale, rouge au contour blanc, avec comme écriteaux: STOP ou ARRÊT, si on veut utiliser un bon français… Mais STOP, ça a plus de « torque ».


Voici Porte 18 que j’ai écrit tout à l’heure…


Porte 18

 

Assise par terre
Mes 2 sacs à côté
Musique aux oreilles
& Pantalon trempé

 

J’suis venue jusqu'ici
À travers la  pluie

Avec dans mes pieds
The Black Keys

 

Dans le bus, entrée
Pink Martini m'suit
Le ciel est gris
La vitre mouillée

 

Une neige blanche
Une neige sale
À moitié gelée
À moitié fondue


Des vitrines en fête
Mont-Royal en brume

Reluit d'eau, l'vieux bitume
Les rues singent ma tête

 

Embourbées d’autos
Et tous les feux
À tout les coins
Sont désynchros

 

N.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 02:58

Aujourd’hui je suis triste. Au coin de Papineau et Mont-Royal, dans une multinationale à prendre un café avec mon gros dinosaure de portable et ma tuque de poils (que j’ai trouvé juste avant de perdre l’autre). J’ai passé la journée à déambuler dans les rues du plateau, je me suis changé les idées en bricolant un peu chez moi et puis, ce soir, je me sens seule. Ma vie part en couille et c’est maintenant que je me rends compte du sérieux de la chose. Il faut absolument que je me relève. Je ne peux compter que sur moi. Une fois j’ai lu « traite-toi comme tu traiterais ta meilleure amie ». Je vais y repenser et peut-être que ça m’aidera...


Je me sens comme dans une grosse bulle d’air, rien de sur et rien de stable autour, presque qu’invisible même. Tout flotte et risque de s’éloigner à tout coup de vent. Le pire, c’est que je n’ai plus de point d’attache, de point d’ancrage. L’autre jour, je sentais presque mes ailes battre. C’est fou comme les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Ça me faisait tellement du bien de me sentir mieux. Comme si les roches que je portais dans mes poches étaient moins nombreuses, du coup, je me sentais plus légère…


Depuis 1 an et demi : Séparation après 4 ans, dépression, déménagement, relation avec un homme presque marié, dépression, retour au chant, démission, ressourcement hors montréal, conflit avec mon père, projet d’album, relation avec mon co-compositeur, complication, manque de fond, divorce de ma mère, insécurité financière, dépression, séparation, tentative de suicide, mise sur glace du projet d’album, et je suis rendu là ( je passe les détails).

 

Extrait du poème L'allée de mes journées:

"Une séparation, une dépression. 

Un amant, trop d'attachement.

Une soûlerie d'émotions et de passions.

Une rencontre avec la mort, sans effort. 

Une thérapie de mots, plusieurs bateaux.

Une courbe bien définis, plusieurs mercis. 

Un être charnel, une fleur rose en soleil. 

Une forte inspiration, des couleurs en chansons."


N.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 23:51

Voici que je sens mes ailes engourdies. De bon augure je crois, puisqu`elles sont là. Vous pourrez arrêter de vous condouloir, puisque ce qui m`obombrait semble se dissiper et ma déréliction se terminer. Je plussoie, mes ailes ne sont qu`au stade de l`engourdissement, il ne faut pas s’emballer. Néanmoins, elles ne seront bientôt plus atones, ni veules et redeviendront zélées.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 21:29

J`écoute Moran, le soleil à travers la fenêtre. Je me sens presque bien! Tisane à la cerise noire. J`ai même envie de dire que la vie est belle. La vie est belle, c`est un film que j`adore, triste, mais profond.

 

Cette vie passe vite, bien vite. Et comme dirait le renard « on ne voit bien qu`avec le cœur ».

 

Alors, écoutons ce qu`il dit. Trop souvent les hommes l`ont troqué contre leur raison, les étourdissant et les éloignant d`eux même. Si je peux citer ici une chose que j`ai apprise, c`est que les choix que nous faisons nous appartiennent entièrement et reflète qui nous sommes. En quelque sorte, ils sont aussi notre vie. Les personnes proches de la fin regrettent quelquefois ce qu`ils ont fait, mais inévitablement toujours ce qu`ils n`ont pas fait. Il faut donc, au-delà d`assumer nos choix, réaliser nos envies.

 

mon-oeil-illumine.jpg

Pour ma part, il n`y a que mes envies qui illuminent mon regard, et j`ai envie de briller…

 

 

 

N.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 20:07

Pourquoi ce blogue?

 

Je l`ai peut-être créé parce que je suis exhibitionniste, qui sais. Mais en réalité. C`est que je suis fière de moi, de qui je suis et j`ai besoin de me le rappeler.  Au début, je ne savais pas trop de quoi j`allais parler. Pour sûr, il y aurait de la poésie, de la musique et des réflexions. Puis finalement, je me suis dit que j`avais bien une histoire à raconter autour de mes textes et mes poèmes, mon histoire à moi.

 

Et surtout, c`est qu`on dirait qu`il est rendu tabou de nos jours de démontrer que l`on s`aime et que l`on est fier de soi. L`étiquette « égoïste » apparait tout de suite sur notre front. Pourtant, c`est la chose la plus importante dans une vie, qui a-t-il d`égoïste là-dedans.

 

Et puis, ça fait du bien d`écrire, que ce soit sur n`importe quel sujet. J`ai l`impression de sortir un peu de moi quand je le fais, et ça allège mon esprit. C`est un exercice hyper libérateur, presque curatif. Voilà!

 

N.

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