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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 18:40

Je t'aime

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:21

Redonnez-moi ma vie. Ceux qui me l'ont volée, redonnez-la moi. Mon bonheur est caché entre quatre murs, une rue bordée d'arbres, vos sourires, un café, une guitare, un clavier. Redonnez-moi ma vie et les raisons pour lesquelles je m'éveille après la nuit.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:33

Cette nuit étrange s’était éteinte avec le soleil mais, pour s’en remémorer, elle avait commencé avec la lune. Je crois que ce sont, à cause du frottement, les aiguilles de l’horloge qui ont formé peu à peu les cratères. C’est qu’elles tournent tellement vite… si vite qu’on ne les voit même pas. Puis, étrangement, leur vitesse vient à créer une certaine lenteur, mais on ne la voit pas non plus. Parce que la lenteur est un stade au-dessus de la vitesse, contrairement à la croyance populaire.

 

La lenteur se crée par un mouvement très rapide. Voilà pourquoi les gens ont l’impression que le temps passe extrêmement rapidement en général mais que, par moment, ils ressentent une lenteur, une longueur; c’est qu’ils sont entrés dans la « bulle de suspension » qui suit le stade de la vitesse. Pour citer André Fortin « la vie c’est court mais c’est long des p’tits bouts » voilà.

 

Pour bien comprendre la lenteur, il faut aller dans son extrême; la paralysie. Elle est causée par la forte vitesse d’un élément X qui vient former par ses mouvements cette « bulle de suspension ». Il ne faut pas confondre faible vitesse et lenteur, c’est très différent, bien que similaire par rapport au fonctionnement.

 

Il faut savoir qu’à un moment ou un autre, je me contredirai certainement. Ce soir, c’est ce que je pense. Demain, peut-être pas.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 19:01

Le vieil homme regardait ses yeux couleur « délavés » dans une glace aussi vieille que lui. Son regard avait pâli. Ses mains rêches touchaient, le long de son corps dégarni de vie et affublé d’oripeaux, le tissu desdits habits.

 

Noème dans sa tête ou plutôt dans son esprit; l’âge n’appartient qu’à ce monde. Ce n’est qu’une infime partie du réel lieu d’où je viens. Ce que l’on définit de vie n’est pas ce qu’il y a de plus grand. Ce ne sont que des représentations, des images, des schémas, des équations… Et moi, je suis infini, si petit, mais infini.

 

Le vieillard tournait dos à cette réflexion devant lui pour diriger ses yeux vers l’intérieur et vit le monde comme il était : l’union de couleurs et d’émotions, de textures et de sensations, de matière et d’esprit. Dans ce monde, tout est fait de la même façon, du microcosme au macrocosme. Son corps en est un modèle parfait. « C’est ici que se trouve la splendeur de toute l’œuvre d’art que je suis. Mais, dans ce ici, nous ne sommes que clichés » se dit-il.

 

Il reprit ses reploiements. « La matière sans l’esprit n’aurait aucune vie. C’est mathématique. Sont-ils tout de même divisibles? Ailleurs, l’esprit vit sans la matière… De toute manière, dans le monde de la vie, c’est comme ça que tout fonctionne. Si nous les séparons, c’est à cet instant que survient la mort, la mort de la vie. »

 

L’âge appartient au temps, et le temps est relatif. Cet homme-là le savait. Encore une fois, il en était l’exemple parfait. Puis, encore une fois, tout n’était que simples formules mathématiques. Des facteurs, des influences à gauche et à droite (bien qu’elles aussi restent relatives), des exposants, des chiffres, des symboles…

 

Cogitation sur cogitation, « L’humain n’a rien saisi de ce monde. Tout se transpose, se subdivise, s’agrandit, se rapetisse. Mais le plus important, c’est que tout est uni. La base de toute chose se retrouve dans l’union de la matière et de l’esprit. En d’autres termes, la science et la spiritualité. Tant que l’humain les divisera, il ne résoudra aucune équation. L’essence de ce monde est basée sur un 3 (1+1=3), c’est pourtant simple. »

 

Il regardait sa tasse de café presque vide ou très peu pleine, histoire de perception… En s’allumant une cigarette, il s'en resservit. Plaisir terrestre qu’il adorait. « Se tuer à petit feu, dans l’illusion d’un libre arbitre, motivé par l’envie de rébellion » au moins, il en était conscient.

 

N.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 04:58

Il y a des soirs où on feel pas trop, on a l’motton. J’allais bien, pourquoi j’ai l’impression de tout décrisser autour de moi maintenant? (Est-ce que j’allais bien finalement?) J’ai même pas envie d’utiliser des beaux mots. C’est le bordel, j’ai pas envie de ramasser. Le soleil m’attend à Montréal, j’ai pas envie d’y aller. Je m’énerve presque, non pas presque, je m’énerve. J’écoute the Dears. Ma famille est là, mais je me sens seule. Pas un « bien » seule dans le genre bonne solitude. Non, seule c’est tout. Je peux tu changer de nom? Je veux plus m'appeler Dramaqueen...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 06:48

...

Je crois en l'espoir, l'amour et la liberté.

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 17:06

La première nouvelle :

Je suis devenue une croqueuse d’hommes.

La deuxième nouvelle :

Je n’en aie pas envie.

La troisième nouvelle :

Je ne deviendrai pas non plus une croqueuse de femmes.

Je ne veux consommer personne, je ne veux être consommée par personne. Je ne veux surtout pas que le sexe devienne ma drogue de premier choix. Alors voici qui est entamé le premier jour de mon « sevrage ».

Comme mon mode d’apprentissage fonctionne dans l’expérimentation des extrêmes, j’ai appris dans le rôle de la mère autant que dans le rôle de la madone. Maintenant, la balance peut retomber, je suis épuisée. Je veux réapprendre la beauté de la chose que j’ai perdue en route. Donc, je m’arrête à ce chemin, je ne vais pas plus loin.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 22:32

 

Hier matin, j’ai revisité mon passé. Encore une fois. Mais cette partie, je n’y avais pas touché depuis belle lurette.


J’ai sonné… mais j’ai vu un visage différent.

Déménagé, depuis un an.


Je marche en me parlant. Dire bonjour pourquoi finalement? Par reconnaissance, je crois. Oui, reconnaissance. Je traverse un parc comme s’il m’était inconnu, pourtant, j’y ai passé des années. Je m’assois, je regarde, je me souviens… Ce parc, qui a vu mon arrivée à Montréal il y a huit ans le jour même. Cette maison où une dame m’a gentiment accueillie. Et son fils.


C’était bien avant mon fleuve.


Deux étrangers viennent prendre place à mes côtés pour savourer leur repas. Moi, je savoure le vent. Et je pars, parce qu’il ne faut pas rester trop longtemps.


Je me demande ce que je cherche et pour quelles raisons. Finirais-je à me lasser de toutes ces questions?


« Bon lunch » avant de tourner le dos pour une autre direction.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 08:23

Ma sœur vit la nuit, comme moi, oiseau de malheur empreint de Bonheur.

Je grince, je claque, je siffle…

Triviaux et sombres jours humains, nuit blanche sans lendemain.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 05:22

À l’aube de mes petits 26 ans, je ressens une fierté énorme. Je perce mes limites, j’actionne les moteurs, je déploie mes voiles, je tiens vivement les rames de ma barque et je crie au beau milieu de cette étendue d’eau qui je suis pour qu’on m’entende. J’irai loin, je réaliserai de grandes choses. Pourquoi? C’est comme ça, je le veux, j’y crois.

 

Cette semaine, on m’a suggéré de « réduire mon art au titre de passe-temps » et de « me trouver une activité plus lucrative » (pour citer, en même temps, une conasse du merdique Journal de Montréal) Foutaise et connerie!

 

Rien à foutre. La musique, c’est plus que tout. Aucun doute là-dessus. Il a grand besoin d’être fort celui qui voudra m’empêcher de suivre mes aspirations et me « squeezer » dans un moule à muffins pour avoir l’air d’une belle épaisse au sourire fake face de cake.

 

« L’Art, mon grand, c’est ce qui sauve ta vie quand, enfin, tu te rends compte que ton moule te pourrit. C’est ce qui garde tes petits rêves éveillés au fond de toi, que TU as décidé de réduire au titre de pensées, parce que TU as choisi ce foutu moule à la con. Alors, n’essaie pas de tuer les miens, tu éteindras les tiens du même coup, ducon. »

 

Oui, mais…

 

« Il n’y a pas de oui, mais..! Rien, et je le dis haut et fort, RIEN ne me détournera de ma nature profonde. Rien, niet, nada, nothing. »

 

Il est vrai que je doute devant plusieurs choses, sauf sur celle-là : La musique, c’est plus que tout. Il y en a qui naissent pour le sport, d’autre pour la science, d’autre pour les plantes, d’autre pour les étoiles, d’autre pour les gens, d’autre pour les chiffres, d’autre pour les gourmands. Moi, je suis née pour les mots, le monde et la musique.

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